Noyant d'Allier - Noyant d'Asie
Des rizières en Bocage !
Le reportage multimédia « Des rizières au bocage » est le fruit d’une collaboration entre les étudiants en journalisme du Pôle Universitaire Lardy de Vichy et l’association « Sur les pas d’Albert Londres ». Il est sorti en 2014.
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Après un début de siècle dédié à l'exploitation d'une mine de charbon, Noyant d'Allier a en effet accueilli à partir de 1956 les rapatriés d'Indochine dans les corons laissés par les mineurs polonais. C'est ainsi que s'est constituée une communauté asiatique encore importante aujourd'hui et qui donne toute sa spécificité à ce petit village bourbonnais.
Noyant, village dans un écrin de verdure.
Ancré dans un paysage vallonné verdoyant, Noyant conserve ses fermes typiques bourbonnaises et ses croix aux origines et légendes diverses. L'étang de Messarges créé par les moines clunisiens au XVIème siècle comme lieu de prière puis utilisé pour alimenter en eau des forges jusqu'à la fin du XIXème siècle fait le bonheur aujourd'hui des pêcheurs et promeneurs en quête de tranquillité. Dominant Noyant à l'ouest, les côtes Matras avec un point culminant à 485 mètres offrent un panorama époustouflant du Morvan aux monts du Forez et des monts de la Madeleine (Montagne bourbonnaise) à la chaîne des Puys.
Noyant, village dans un écrin de verdure.
Ancré dans un paysage vallonné verdoyant, Noyant conserve ses fermes typiques bourbonnaises et ses croix aux origines et légendes diverses. L'étang de Messarges créé par les moines clunisiens au XVIème siècle comme lieu de prière puis utilisé pour alimenter en eau des forges jusqu'à la fin du XIXème siècle fait le bonheur aujourd'hui des pêcheurs et promeneurs en quête de tranquillité. Dominant Noyant à l'ouest, les côtes Matras avec un point culminant à 485 mètres offrent un panorama époustouflant du Morvan aux monts du Forez et des monts de la Madeleine (Montagne bourbonnaise) à la chaîne des Puys.
Noyant, village attachant par son histoire
Au centre du village, vous pouvez vous arrêter au musée de la mine : les membres de l'association de la mine vous présenteront les vestiges de ce site d'exploitation minière abandonné depuis 1943 et dernier témoin du passé minier du département de l'Allier. En vous promenant dans le cœur ancien du village, vous découvrirez non seulement son église avec un chevet datant du XIIIème siècle et une magnifique rosace mais aussi un château du XVème siècle surmonté d'un chemin de ronde avec créneaux et machicoulis et surplombant la vallée de la Queune.
Noyant, terre d'accueil
Poursuivez votre ballade dans les corons, petites maisons de mineurs accolées avec jardin caractéristique de ce quartier rebaptisé cité de la Brosse. Ces rues qui portent aujourd'hui des noms de fleurs vous amèneront tranquillement à la Pagode érigée en 1983 par la communauté bouddhiste pour y pratiquer le culte. Un magnifique bouddha géant regarde se coucher le soleil et accueille les visiteurs dans un tintement harmonieux de clochettes. Vous pourrez visiter l'intérieur du temple richement décoré à condition de déposer vos chaussures à l'entrée : des bénévoles vous accompagneront dans cette découverte du culte. De magnifiques orchidées agrémentent les lieux.
Noyant d'Allier par Pierre-Jean SIMON et Ida SIMON-BAROUH
Ida Simon-Barouh et Pierre-Jean Simon, chercheurs du CNRS, professeurs de sociologie et ethnologues ont vécu dans le village de Noyant durant l’année 1965 pour étudier la population exilée.
La parution de deux livres « rapatriés d’Indochine : un village franco-indochinois en Bourbonnais » et « rapatriés d’Indochine : seconde génération » témoigne des faits. Aujourd’hui, la moitié des 930 habitants est d’origine eurasienne. |
Noyant d'Allier racontée par ses habitants
Télécharger l'Histoire de Noyant d'Allier racontée par ses habitants en pdf : Cliquer ici
Noyant d'Allier, Documentaire de Philippe ROSTAN
En 1954, après la défaite de Dien Bien Phu, le premier centre d'accueil est établi à Noyant d'Allier.
Pour les épouses vietnamiennes des militaires français, leurs enfants eurasiens et les vietnamiens naturalisés, c'est un véritable choc climatique et culturel. Cinquante ans plus tard, la mixité demeure dans cette commune où les enfants du pays ont à leur tour épousé des vietnamien(ne)s. Fils de rapatriés, Philippe Rostan a voulu raconter cette singulière expérience auvergnate, un village métissé mi-français, mi-vietnamien, lieu d'une intégration réussie. |