Le Bouddhisme
Le "bouddhisme" est un terme forgé en Occident qui désigne le courant religieux, en réalité multiple car il contient des tendances très diverses, qui se définit par rapport à la figure centrale du "Bouddha".
De l'Inde qui fut son berceau, le Bouddhisme se répandit du Cachemire au Japon, en passant par le Tibet et l'Indonésie, couvrant ainsi toute la partie Est de l'Asie.
Le Bouddhisme est devenu une religion vers le IIè s a-p. J-C. En effet, la tradition théravadine ou des anciens était bien plus une philosophie de vie, transmise par les moines et appliquée rigoureusement par eux dans les monastères. Elle était donc l'apanage unique d'un clergé soucieux de perpétuer les enseignements originaux du Bouddha, homme réalisé qui n'était en aucun cas ni un dieu, ni une divinité, s'en défendant bien au contraire.
Comme dans toute succession spirituelle, des dissensions dans l'ordre monastique ont commencé à se manifester et, entre un certain laxisme et un intégrisme quasi fanatique tous les deux condamnés par Bouddha lui-même, une tendance (celle des mahâsanghika) a vu le jour; tendance dans laquelle la Sangha, réservée jusqu'alors uniquement aux moines, pourrait s'agrandir aux laïcs, la Mahâsangha.
Ceux-ci moins évolués spirituellement que les moines ont besoin de merveilleux, de prodiges, de superstitions pour croire, pour étayer les mises en pratique des principes moraux et philosophiques, héritages de la vie monastique.
C'est à partir de ce moment, que le Bouddhisme, de philosophie initiale, de Voie vers la Sagesse qu'il était, va devenir religion. Au fur et à mesure de son extension territoriale, il s'acclimate des croyances locales en érigeant, en divinités, les tenants des réponses aux questions métaphysiques émises par le commun des mortels. On voit alors se dessiner un panthéon bouddhique, fleurissant de divinités plus terrifiantes et courroucées que franchement paisibles, images destinées à frapper l'imaginaire des fidèles.
De l'Inde qui fut son berceau, le Bouddhisme se répandit du Cachemire au Japon, en passant par le Tibet et l'Indonésie, couvrant ainsi toute la partie Est de l'Asie.
Le Bouddhisme est devenu une religion vers le IIè s a-p. J-C. En effet, la tradition théravadine ou des anciens était bien plus une philosophie de vie, transmise par les moines et appliquée rigoureusement par eux dans les monastères. Elle était donc l'apanage unique d'un clergé soucieux de perpétuer les enseignements originaux du Bouddha, homme réalisé qui n'était en aucun cas ni un dieu, ni une divinité, s'en défendant bien au contraire.
Comme dans toute succession spirituelle, des dissensions dans l'ordre monastique ont commencé à se manifester et, entre un certain laxisme et un intégrisme quasi fanatique tous les deux condamnés par Bouddha lui-même, une tendance (celle des mahâsanghika) a vu le jour; tendance dans laquelle la Sangha, réservée jusqu'alors uniquement aux moines, pourrait s'agrandir aux laïcs, la Mahâsangha.
Ceux-ci moins évolués spirituellement que les moines ont besoin de merveilleux, de prodiges, de superstitions pour croire, pour étayer les mises en pratique des principes moraux et philosophiques, héritages de la vie monastique.
C'est à partir de ce moment, que le Bouddhisme, de philosophie initiale, de Voie vers la Sagesse qu'il était, va devenir religion. Au fur et à mesure de son extension territoriale, il s'acclimate des croyances locales en érigeant, en divinités, les tenants des réponses aux questions métaphysiques émises par le commun des mortels. On voit alors se dessiner un panthéon bouddhique, fleurissant de divinités plus terrifiantes et courroucées que franchement paisibles, images destinées à frapper l'imaginaire des fidèles.
Un court récapitulatif des diverses formes du Bouddhisme
Les trois Véhicules ou grandes Traditions bouddhiques
Ici, il est capital de dissiper tout malentendu, aucun n'est supérieur aux autres, ils sont différents, correspondent à des régions géographiques distinctes, à des périodes distinctes, aussi à des niveaux de consciences différents eu égard à l'Enseignement dispensé, souvent tardif, et fortement teinté de traditions hétérodoxes au Bouddhisme initial, soit antérieures (hindouisme) soit postérieures.
Le Petit Véhicule ou Théra-vâda (des anciens) ou Hinayâna
Le Petit Véhicule est l'enseignement direct du vivant du Bouddha. Le pratiquant n'avait à travailler qu'à son propre éveil spirituel, et non pas à celui des autres. Ayant ainsi accédé à la Sagesse ou l'Eveil, on est un Prateyka-Bouddha ou Bouddha pour soi.
Le bouddhisme du Petit véhicule s'est propagé principalement vers le sud et le sud-est de l'Inde : au Sri Lanka, en Thaïlande, au Laos, en Birmanie (où il devint à chaque fois la religion d'Etat) et au Cambodge.
Le Grand Véhicule ou Mahâyâna
Le Grand Véhicule est postérieur de plus de deux siècles à la mort du Bouddha, est lui par contre, plus altruiste et vise à dépasser cette quête absolue, égocentrique et solitaire de la Sagesse, prônant le fait qu'étant parvenu à l'Eveil. On aide le plus grand nombre de ses prochains à y parvenir, en renonçant à l'accession au Nirvâna (libération définitive de la forme humaine) pour accepter une renaissance humaine, sous forme de Bodhisattva, dans ce but altruiste.
Le bouddhisme du Grand véhicule s'est transmis vers le nord et le nord-est : en Chine, au Vietnam, en Corée, au Japon, au Tibet et en Mongolie (il est devenu religion d'Etat dans ces deux derniers pays).
Le Véhicule adamantin ou Vajrayâna
Faisant partie intégrante du Mahâyâna de par sa finalité bodhisattvique, mais se différenciant quand même nettement jusqu'au point d'en faire un troisième véhicule distinct, nous trouvons le Véhicule adamantin (venant du diamant, destiné à trancher l'ego) et tantrique que l'on dénomme principalement Vajrayâna, accessoirement Tantrayâna et même Mantrayâna (se définissant comme le Véhicule qui, selon la tradition propagée, permettrait par les Pratiques ou Tantras d'accéder au Nirvâna en une seule existence).
Ses écrits sacrés s'apparentent à des ouvrages de pratiques rituelles, voire même de magie. Le dalaï-lama, dignitaire religieux du Tibet, incarne Chenrezig qui représente la compassion. La compassion n'étant pas palpable, Chenrezig est l'archétype de la compassion. Une façon visuelle de représenter la compassion afin de pouvoir travailler, c'est à dire méditer et visualiser sur cette dernière.
Le Vajrayâna dit " bouddhisme Tibétain " est actuellement la forme la plus diffusée, répandue et la plus courue du Bouddhisme en Occident, bien avant même le Zen. Son pourcentage ne dépasse pas le 2 %, réparti sur plusieurs pays et surtout divisé en 4 écoles et quelques sous-écoles, représentant chacune d'entre elles qu'une partie infime du pourcentage total de la population bouddhiste indigène asiatique.
Important
Le dalaï-lama, de la lignée Gélougpa (bonnet jaune), est le chef temporel de cette école et non le chef spirituel, titre qui est dévolu au seul panchen-lama, supérieur du monastère de Tashi-Lumpo. Il existe d'autres autorités spirituelles dans les autres écoles dont le Karmapa pour l'école Kagyupa (la plus importante des 4 écoles tibétaines) est le plus connu.
Ici, il est capital de dissiper tout malentendu, aucun n'est supérieur aux autres, ils sont différents, correspondent à des régions géographiques distinctes, à des périodes distinctes, aussi à des niveaux de consciences différents eu égard à l'Enseignement dispensé, souvent tardif, et fortement teinté de traditions hétérodoxes au Bouddhisme initial, soit antérieures (hindouisme) soit postérieures.
Le Petit Véhicule ou Théra-vâda (des anciens) ou Hinayâna
Le Petit Véhicule est l'enseignement direct du vivant du Bouddha. Le pratiquant n'avait à travailler qu'à son propre éveil spirituel, et non pas à celui des autres. Ayant ainsi accédé à la Sagesse ou l'Eveil, on est un Prateyka-Bouddha ou Bouddha pour soi.
Le bouddhisme du Petit véhicule s'est propagé principalement vers le sud et le sud-est de l'Inde : au Sri Lanka, en Thaïlande, au Laos, en Birmanie (où il devint à chaque fois la religion d'Etat) et au Cambodge.
Le Grand Véhicule ou Mahâyâna
Le Grand Véhicule est postérieur de plus de deux siècles à la mort du Bouddha, est lui par contre, plus altruiste et vise à dépasser cette quête absolue, égocentrique et solitaire de la Sagesse, prônant le fait qu'étant parvenu à l'Eveil. On aide le plus grand nombre de ses prochains à y parvenir, en renonçant à l'accession au Nirvâna (libération définitive de la forme humaine) pour accepter une renaissance humaine, sous forme de Bodhisattva, dans ce but altruiste.
Le bouddhisme du Grand véhicule s'est transmis vers le nord et le nord-est : en Chine, au Vietnam, en Corée, au Japon, au Tibet et en Mongolie (il est devenu religion d'Etat dans ces deux derniers pays).
Le Véhicule adamantin ou Vajrayâna
Faisant partie intégrante du Mahâyâna de par sa finalité bodhisattvique, mais se différenciant quand même nettement jusqu'au point d'en faire un troisième véhicule distinct, nous trouvons le Véhicule adamantin (venant du diamant, destiné à trancher l'ego) et tantrique que l'on dénomme principalement Vajrayâna, accessoirement Tantrayâna et même Mantrayâna (se définissant comme le Véhicule qui, selon la tradition propagée, permettrait par les Pratiques ou Tantras d'accéder au Nirvâna en une seule existence).
Ses écrits sacrés s'apparentent à des ouvrages de pratiques rituelles, voire même de magie. Le dalaï-lama, dignitaire religieux du Tibet, incarne Chenrezig qui représente la compassion. La compassion n'étant pas palpable, Chenrezig est l'archétype de la compassion. Une façon visuelle de représenter la compassion afin de pouvoir travailler, c'est à dire méditer et visualiser sur cette dernière.
Le Vajrayâna dit " bouddhisme Tibétain " est actuellement la forme la plus diffusée, répandue et la plus courue du Bouddhisme en Occident, bien avant même le Zen. Son pourcentage ne dépasse pas le 2 %, réparti sur plusieurs pays et surtout divisé en 4 écoles et quelques sous-écoles, représentant chacune d'entre elles qu'une partie infime du pourcentage total de la population bouddhiste indigène asiatique.
Important
Le dalaï-lama, de la lignée Gélougpa (bonnet jaune), est le chef temporel de cette école et non le chef spirituel, titre qui est dévolu au seul panchen-lama, supérieur du monastère de Tashi-Lumpo. Il existe d'autres autorités spirituelles dans les autres écoles dont le Karmapa pour l'école Kagyupa (la plus importante des 4 écoles tibétaines) est le plus connu.
Conclusions sur les différents véhicules
On pourrait dire qu'actuellement se fait jour une tendance s'apparentant à un véhicule qui réunirait les trois précités dans l'Essentialité de l'Enseignement du Bouddha (sans recommandation aucune à n'importe quelle école, car l'évidence de cet enseignement fondamental est aussi vraie pour un tibétain, que pour un sri-lankais, un thaïlandais, un japonais, un français, un suisse, un belge, un québécois ...) à savoir : le Bouddhayâna, analogue à l'Ekayâna, Voie unique importée par Bodhidharma, le 28ème successeur du Bouddha, en Chine.
Celui-ci se fonderait sur la connaissance et la mise en pratique, avec la compassion altruiste active dans la vie quotidienne,
des trois Confiances,
des quatre Propositions Essentielles
et des quatre Voeux bouddhiques,
des cinq Préceptes,
des six Etapes de la pratique,
des sept Facteurs d'Eveil,
de l'Octuple Noble Sentier,
des dix Perfections,
des onze Vertus...,
bases communes aux trois véhicules précités.
Le soûtra le plus lu et récité du Mahâyâna et du Bouddhayâna est le Mahâ Prajnâ-pâramita-Hridaya soûtra ou soutrâ de l'Essence de la Sagesse Suprême.
Celui-ci se fonderait sur la connaissance et la mise en pratique, avec la compassion altruiste active dans la vie quotidienne,
des trois Confiances,
des quatre Propositions Essentielles
et des quatre Voeux bouddhiques,
des cinq Préceptes,
des six Etapes de la pratique,
des sept Facteurs d'Eveil,
de l'Octuple Noble Sentier,
des dix Perfections,
des onze Vertus...,
bases communes aux trois véhicules précités.
Le soûtra le plus lu et récité du Mahâyâna et du Bouddhayâna est le Mahâ Prajnâ-pâramita-Hridaya soûtra ou soutrâ de l'Essence de la Sagesse Suprême.
Doctrine
L'esprit du Bouddhisme s'exprime différemment selon les diverses aspirations des traditions Théravâda, Mahâyâna, Vajrayâna dont il est issu et des pays où elles sont pratiquées. Pourtant, l'Enseignement bouddhiste fondamental : la Voie du Bouddha ou Bouddhayâna, de quelque école qu'elle soit, est immanquablement rattachée aux Quatre Nobles Propositions Essentielles (ou Quatre Vérités ), principes même de la Loi de Causalité.
La doctrine du Bouddha repose sur l'idée que la souffrance est inséparable de l'existence. Le bouddhisme affirme que le savoir et la morale permettent d'entrer dans un état de pureté absolue : le nirvana.
- Existence omniprésente de l'insatisfaction ou souffrance (terme plus compatible avec Dukkha) : tout est souffrance dans ce monde: tout être meurt pour renaître dans un autre corps. Ce cycle est régi par le karma.
- Origine ou causes de l'insatisfaction due au désir/attachement : l'origine de cette souffrance est notre ignorance de son origine et de ses causes, à savoir le désir et l'attachement: les désirs et les passions sont autant de sources qui alimentent la convoitise et la jalousie.
- Cessation de l'insatisfaction en se libérant des désirs/attachements : pour se délivrer de cette souffrance engendrée par le désir, un seul remède: combattre cette ignorance en accédant à la connaissance des mécanismes de celui-ci pour l'abandonner,
- Sentier menant à la cessation de l'insatisfaction par l'accomplissement des huit étapes débouchant sur la Libération totale ou Sagesse Ultime; c'est le Noble Octuple Sentier ou la Voie du Bouddha. - le chemin pour accéder à la Délivrance de la Souffrance ou Nirvâna est l'application correcte des diverses étapes spirituelles. Elle recommande la méditation pure, le savoir, la vérité et le bien. Elle conduit au nirvana.
(Le terme utilisé d'insatisfaction dénote plus le caractère de déséquilibre que celui de souffrance, qui est plus une altération, une meurtrissure).
Selon cette immuable loi, l'effet est issu de causes dont nous sommes les acteurs. Il nous faut donc parvenir à l'Eveil ou Illumination pour agir sur les causes, si nous voulons changer la nature de leurs effets.
1 - En toutes choses, l'élément primordial est le mental. Le mental est prédominant, tout provient du mental.
2 - Si un homme parle ou agit avec un mauvais mental perturbé, la souffrance le suit d'aussi près que la roue suit le sabot du boeuf tirant le char.
3 - En toutes choses, l'élément primordial est le mental. Le mental est prédominant. Tout se fait par le mental. Si un homme parle ou agit avec un mental purifié, le bonheur l'accompagne d'aussi près que son ombre inséparable.
Voici les trois premiers versets du Dhammapâda, recueil de sentences (418) qui jalonnent la réflexion de ceux qui aspirent à suivre la Voie "montrée" par l'Enseignement que dispensa le Bouddha.
L'enseignement bouddhique ou Dharma repose sur diverses notions essentielles dont :
- une présence vigilante de l'esprit dans l'expérience des sens, afin d'abolir toute dualité égocentrée,
- une libération de tout attachement intentionnel, de toute volition engendrant le désir, la dépendance ...
- la prise en considération du rôle fondamentalement interrelationnel et sans discrimination de toutes les créatures vivantes, mobiles et immobiles, dans leur participation au Tout,
- la responsabilisation de chaque humain sur et dans le cours de sa vie
- l'impermanence des choses et des phénomènes
La doctrine du Bouddha repose sur l'idée que la souffrance est inséparable de l'existence. Le bouddhisme affirme que le savoir et la morale permettent d'entrer dans un état de pureté absolue : le nirvana.
- Existence omniprésente de l'insatisfaction ou souffrance (terme plus compatible avec Dukkha) : tout est souffrance dans ce monde: tout être meurt pour renaître dans un autre corps. Ce cycle est régi par le karma.
- Origine ou causes de l'insatisfaction due au désir/attachement : l'origine de cette souffrance est notre ignorance de son origine et de ses causes, à savoir le désir et l'attachement: les désirs et les passions sont autant de sources qui alimentent la convoitise et la jalousie.
- Cessation de l'insatisfaction en se libérant des désirs/attachements : pour se délivrer de cette souffrance engendrée par le désir, un seul remède: combattre cette ignorance en accédant à la connaissance des mécanismes de celui-ci pour l'abandonner,
- Sentier menant à la cessation de l'insatisfaction par l'accomplissement des huit étapes débouchant sur la Libération totale ou Sagesse Ultime; c'est le Noble Octuple Sentier ou la Voie du Bouddha. - le chemin pour accéder à la Délivrance de la Souffrance ou Nirvâna est l'application correcte des diverses étapes spirituelles. Elle recommande la méditation pure, le savoir, la vérité et le bien. Elle conduit au nirvana.
(Le terme utilisé d'insatisfaction dénote plus le caractère de déséquilibre que celui de souffrance, qui est plus une altération, une meurtrissure).
Selon cette immuable loi, l'effet est issu de causes dont nous sommes les acteurs. Il nous faut donc parvenir à l'Eveil ou Illumination pour agir sur les causes, si nous voulons changer la nature de leurs effets.
1 - En toutes choses, l'élément primordial est le mental. Le mental est prédominant, tout provient du mental.
2 - Si un homme parle ou agit avec un mauvais mental perturbé, la souffrance le suit d'aussi près que la roue suit le sabot du boeuf tirant le char.
3 - En toutes choses, l'élément primordial est le mental. Le mental est prédominant. Tout se fait par le mental. Si un homme parle ou agit avec un mental purifié, le bonheur l'accompagne d'aussi près que son ombre inséparable.
Voici les trois premiers versets du Dhammapâda, recueil de sentences (418) qui jalonnent la réflexion de ceux qui aspirent à suivre la Voie "montrée" par l'Enseignement que dispensa le Bouddha.
L'enseignement bouddhique ou Dharma repose sur diverses notions essentielles dont :
- une présence vigilante de l'esprit dans l'expérience des sens, afin d'abolir toute dualité égocentrée,
- une libération de tout attachement intentionnel, de toute volition engendrant le désir, la dépendance ...
- la prise en considération du rôle fondamentalement interrelationnel et sans discrimination de toutes les créatures vivantes, mobiles et immobiles, dans leur participation au Tout,
- la responsabilisation de chaque humain sur et dans le cours de sa vie
- l'impermanence des choses et des phénomènes
Extraits du site www.bouddha.ch
Lexique
Trois joyaux
Les Trois Joyaux sont Bouddha, le Dharma et la Sangha.
Ils sont présents dans chaque coin de l'univers, dans chaque cœur, dans chaque personne et dans toutes les espèces qui peuplent la galaxie. En consacrant nous-mêmes à apprendre, en pratiquant et incarnant les Trois Joyaux, on aura tous les moyens qui nous permettront de nourrir la capacité d'aimer et de nous comprendre nous-mêmes.
Devenir bouddhiste c’est se réfugier dans les Trois Joyaux ou les Trois Trésors.
Trois joyaux : trouver refuge
La cérémonie officielle de Ti Gamana Samana (Pali), ou «de prise des trois refuges», est effectué dans toutes les écoles du bouddhisme.
Toute personne qui souhaite sincèrement suivre la voie du Bouddha commence cet engagement par la récitation de ces lignes:
Je prends refuge dans le Bouddha.
Je prends refuge dans le Dharma.
Je prends refuge dans la Sangha.
Bouddha
C'est un mot qui vient de la langue sanskrit et qui signifie «un éveillé». Un bouddha est une personne qui a réalisé l'illumination spirituelle qui apporte la libération de la souffrance.
Dharma
Il s'agit de l'enseignement du Bouddha, issu de sa propre expérience : il trouve son origine dans l'Éveil (la bodhi) : expérience de l'esprit, libre de toute erreur ou illusion. Il se compose d'un ensemble doctrinal (le dogme) et d'un ensemble de conseils et de méthodes (la pratique).
Sangha
Ce sont les communautés monastiques bouddhistes de moines ou de sœurs. On parle alors traditionnellement de bhikkhu-sangha pour les moines et de bhikkhuni-sangha pour les sœurs. À l'intérieur de cette communauté, celles et ceux qui ont atteint un plus haut niveau de réalisation sont identifiés comme étant ariya-sangha ou « noble Sangha ».
D'un point de vue plus large, la sangha inclut aussi les laïcs qui sont dévoués à la discipline du dhamma-vinaya. Il y a aussi une connotation liée à l'ensemble des personnes qui possèdent un haut niveau de réalisation spirituelle.
Karma
Notre expérience actuelle est le produit de nos actes et intentions passées, et les conditions futures dépendent de ce que nous faisons aujourd'hui.
Nirvana signifie "Extinction"
Il implique l'expérience de la délivrance des renaissances et le passage à une toute autre condition d'existence.
Sutra
Ensemble des enseignements ésotériques du Bouddha. Les sutras sont les discours du Bouddha sur l'entraînement spirituel et la méditation.
Tantra
Enseignements du Bouddha ne s'adressant qu'à des auditeurs capables d'atteindre une connaissance particulièrement approfondie. Seuls les principaux textes de base sont appelés tantra, mais il existe de nombreux travaux du même genre que l'on peut qualifier de tantriques.
Mantras
Incantations spécifiques à chaque principe d'éveil que le pratiquant autorisé répète.
Bonze
C'est un religieux bouddhiste.
Les Trois Joyaux sont Bouddha, le Dharma et la Sangha.
Ils sont présents dans chaque coin de l'univers, dans chaque cœur, dans chaque personne et dans toutes les espèces qui peuplent la galaxie. En consacrant nous-mêmes à apprendre, en pratiquant et incarnant les Trois Joyaux, on aura tous les moyens qui nous permettront de nourrir la capacité d'aimer et de nous comprendre nous-mêmes.
Devenir bouddhiste c’est se réfugier dans les Trois Joyaux ou les Trois Trésors.
Trois joyaux : trouver refuge
La cérémonie officielle de Ti Gamana Samana (Pali), ou «de prise des trois refuges», est effectué dans toutes les écoles du bouddhisme.
Toute personne qui souhaite sincèrement suivre la voie du Bouddha commence cet engagement par la récitation de ces lignes:
Je prends refuge dans le Bouddha.
Je prends refuge dans le Dharma.
Je prends refuge dans la Sangha.
Bouddha
C'est un mot qui vient de la langue sanskrit et qui signifie «un éveillé». Un bouddha est une personne qui a réalisé l'illumination spirituelle qui apporte la libération de la souffrance.
Dharma
Il s'agit de l'enseignement du Bouddha, issu de sa propre expérience : il trouve son origine dans l'Éveil (la bodhi) : expérience de l'esprit, libre de toute erreur ou illusion. Il se compose d'un ensemble doctrinal (le dogme) et d'un ensemble de conseils et de méthodes (la pratique).
Sangha
Ce sont les communautés monastiques bouddhistes de moines ou de sœurs. On parle alors traditionnellement de bhikkhu-sangha pour les moines et de bhikkhuni-sangha pour les sœurs. À l'intérieur de cette communauté, celles et ceux qui ont atteint un plus haut niveau de réalisation sont identifiés comme étant ariya-sangha ou « noble Sangha ».
D'un point de vue plus large, la sangha inclut aussi les laïcs qui sont dévoués à la discipline du dhamma-vinaya. Il y a aussi une connotation liée à l'ensemble des personnes qui possèdent un haut niveau de réalisation spirituelle.
Karma
Notre expérience actuelle est le produit de nos actes et intentions passées, et les conditions futures dépendent de ce que nous faisons aujourd'hui.
Nirvana signifie "Extinction"
Il implique l'expérience de la délivrance des renaissances et le passage à une toute autre condition d'existence.
Sutra
Ensemble des enseignements ésotériques du Bouddha. Les sutras sont les discours du Bouddha sur l'entraînement spirituel et la méditation.
Tantra
Enseignements du Bouddha ne s'adressant qu'à des auditeurs capables d'atteindre une connaissance particulièrement approfondie. Seuls les principaux textes de base sont appelés tantra, mais il existe de nombreux travaux du même genre que l'on peut qualifier de tantriques.
Mantras
Incantations spécifiques à chaque principe d'éveil que le pratiquant autorisé répète.
Bonze
C'est un religieux bouddhiste.